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La pollution de l'air extérieure
C'est 100 000 décès prématurés en France, soit 9 % de la mortalité.
C'est 630 000 décès prématurés en Europe, soit 13 % de la mortalité avec une dominance pour l'Allemagne.
C'est 7 millions de décès prématurés dans le monde, avec plus de la moitié pour la Chine et l'Inde.
D'où vient-elle ?
Naturellement les éruptions volcaniques et les feux de forêt polluent l'atmosphère pendant un certain temps. Ensuite tout revient à la normal
Les activités humaines ont, quant à elles, une grande part de responsabilité.
Au niveau local : ce sont les industries, le transport et l'agriculture qui rejettent des particules fines dans l'air inférieures à 2,5 micromètres (=PM2,5). Selon L'OMS, la concentration de particule fine ne doit pas excéder 10 microgrammes par mètre cubes d'air.
Les Gaz à Effet de Serre (particulièrement le CO2 et l'ozone) touchent le monde entier. Ils sont particulièrement dûs aux activités humaines.
Cette pollution est météo-dépendante : lors de vagues de chaleur elle sera accentuée. Elle varie aussi durant la journée : lors de pics de trafic routier, les polluants de l'air s'intensifient.
La pollution de l'air est aussi présente dans le métro : jusqu'à trois plus que dans la rue ! La concentration de particules diffère selon les lieux : Marseille étant la plus touchée.
Par ailleurs, la putréfaction et la combustion des déchets libèrent énormément de CO2, de méthane et des gaz polluants. Les décharges et les incinérateurs ont ainsi leur impact sur leur réchauffement climatique et sur la qualité de l'air que nous respirons par le cocktail de gaz polluants rejetés. Les dioxines qui s'en dégagent sont cancérogènes, dangereuses même à doses infimes.
Dans un article de Reporterre "D’après l’Agence de l’environnement en Angleterre, entre 700 kilogrammes et 1,7 tonnes de CO2 sont générés en brûlant une tonne de déchets", "À lui seul, l’incinérateur d’Ivry- Paris XIII émet plus de 400000 tonnes de CO par an, d’après le dossier d’information du public analysé par le collectif 3R. Sachant que l’objectif fixé selon les projections du Giec pour rester sous la barre des 1,5 °C d’ici à 2050 est de 2 tonnes équivalent CO par habitant en 2050..."
Là dessus, forcément, vous ajoutez la pollution de l'air ambiant par les micro-plastiques. Selon la dernière étude de l'université d'Auckland, 74 tonnes de micro-plastiques flottent dans l'air de la ville par an, soit 3 millions de bouteilles en plastiques dans le ciel ! Toutes les villes du monde sont concernées. Les prises de mesures ne sont cependant pas identiques, aussi les chiffres sont variables et donnent l'impression qu'en Europe la pollution est moindre.
La principale substance détectée est le Polyéthylène (PE), suivie du polycarbonate (PC) et du polyéthylène terephthalate (PET). Des particules qui proviennent des matériaux d'emballages, des composés électroniques et de la construction de bâtiments...Les plus petites, sous format de nano-particules, se trouvent facilement dans le sang, le foie, le placenta, le cerveau, les testicules.
Aux Etas-Unis, une étude à également été faite sur une période de 14 mois sur les zones protégées du pays. Il en ressort que l'équivalent de 120 millions de bouteilles plastiques tombent du ciel lors des pluies. Ce sont les micro-fibres des vêtements qui sont les plus présentes.
Conséquences
La pollution de l'air extérieur serait à l'origine de
C'est une question de santé publique immédiate : nous devons limiter la pollution au niveau mondial, collectivement et individuellement. 3500 décès ont été évités lors de la pandémie du fait de la baisse des transports routiers.
Elle coûte 3,5 milliards par an juste pour Paris. Une politique de prévention reviendrait beaucoup moins chère que de payer les conséquences.
Solutions
Nous pouvons déjà agir individuellement, c'est à la fois bon pour notre santé et l'environnement :
La démarche politique est d'interdire certains carburants. C'est en cours et indispensable.
La pollution de l'air intérieure
Nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos et la qualité de l'air y est souvent moins bonne qu'à l'extérieur !
L'air de nos maisons est 5 à 7 fois plus pollué que l'air extérieur.
D'où vient-elle ?
Que ce soit à la maison, au bureau, dans les transports, à la crèche, à l'école...la pollution intérieure est partout.
Nous vivons avec sans nous en rendre compte.
L'air que nous respirons est chargé de polluants
Les origines sont très diverses :
Conséquences
Une mauvaise qualité de l'air peut avoir des effets immédiats :
A moyen terme, ce peut être grave :
A long terme les conséquences sont irrémédiables :
Solutions
Plusieurs actions sont à notre portée :
Finalement si nous ne sommes pas maître de tout, nous avons tout de même la possibilité d'agir sur de nombreux points aussi bien dans notre logement qu'à l'extérieur.
Prendre conscience que l'air autour de nous peut être dangereux, sans en avoir l'air, est déjà un bon pas en avant. Y remédier est vital, même à notre échelle.
Ensemble nous avons le pouvoir de changer les choses !
Source : La pollution de l'air, une tueuse invisible - Bing video ; Qualité et pollution de l'air en France | Ministères Écologie Énergie Territoires (ecologie.gouv.fr), 630 000 morts par an en Europe : la pollution tue plus que le Covid (nouvelobs.com),La pollution cause 7 millions de morts par an dans le monde - Sciences et Avenir, 126 incinérateurs de déchets en France : la mégapollution (reporterre.net), Les décharges : un marché juteux et fort polluant (reporterre.net).
Pollution de l’air intérieur Santé - notre-environnement.gouv.fr, Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique - APPA, Le taux de plastique dans l’air que nous respirons est affolant (futura-sciences.com),Evidence and Mass Quantification of Atmospheric Microplastics in a Coastal New Zealand City | Environmental Science & Technology (acs.org), naturéo-bio N° 22.